mardi 30 septembre 2014

La relation à l'autre (article 3)

Mon pire ennemi est mon meilleur ami[1]


Il est très instructif d'observer notre pire ennemi, car il est évident qu'il nous met en échec! Il représente extérieurement, la partie inconsciente que je rejette avec le plus de force. Je rejette en lui ce que je n’accepte pas en moi

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L'ouverture à l'encontre de mon pire ennemi me fait apprendre qu'il est en fait mon meilleur ami. Si je parviens à vaincre le problème qu'il me pose en agissant comme il le fait, je grandis, j'évolue. Par contre, si je recule en prétextant « qu'il est vraiment trop con et qu'il n'en vaut pas la peine », je recule... pour mieux sauter.
Donc je peux me dire « qu'il ne faut pas remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui ».
En me plaçant en observateur, je peux me demander quelle partie de moi il touche par son action. Car je sais que, si je le décide, je peux travailler sur cette partie, l'améliorer et la rendre « apte à la rencontre » avec ce partenaire inconfortable qu'est mon ennemi.


                                                                                     Jean-Christian Balmat
  

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