mercredi 14 mars 2018

Soyez en forme au printemps… en prenant soin de votre Terre !


Introduction


Le Shiatsu Holistique, comme toute médecine énergétique, tient de plusieurs cycles influençant la circulation de l’énergie dans le corps de l’être humain.

Le but de cette série d’article qui débute est d’apporter un minimum de connaissance de base et surtout de suggérer des conseils de santé simples et bon marché, permettant à chaque personne qui le désire de vivre mieux et en meilleur santé au cours des saisons qui passent.


Le Cycle nycthéméral


Ce cycle appelé nycthéméral ou circadien, nous parle de l’enchaînement des jours et des nuits ou autrement dit d’un cycle de 24 heures.

Durant chaque cycle, chacun des 12 méridien tendino-musculaires est en plénitude durant 2 heures.


Le Cycle annuel


Les médecines énergétiques issues de l’orient tiennent compte de 5 saisons contrairement à l’occident qui n’en compte que 4.



Figure 1: Le Cycle linéaire des saisons en occident/école de Shiatsu Holistique, copyright 1991-2018




Figure 2: Le Cycle linéaire des cinq saisons/école de Shiatsu Holistique copyright 1991-2018


Saison
Durée
Elément
Fonctions/Organes
Intersaison
12 au 30 mars
Terre
Rate/Pancréas
Estomac
Printemps
30 mars au 12 juin
Bois
Foie
Vésicule Biliaire
Intersaison
12 au 30 juin
Terre
Rate/Pancréas
Estomac
Été
30 juin au 12 septembre
Feu
Cœur
Intestin grêle
Maître-Cœur
Triple Réchauffeur
Intersaison
12 au 30 septembre
Terre
Rate/Pancréas
Estomac
Automne
30 septembre au 12 décembre
Métal
Poumons
Gros Intestin
Intersaison
12 au 30 décembre
Terre
Rate/Pancréas
Estomac
1 janvier
30 décembre au 12 mars
Eau
Reins
Vessie


Nous sommes en Intersaison


Depuis le 12 mars, l’Intersaison de printemps débute. Durant les 18 jours qui suivent l’Elément TERRE est en plénitude. En d’autres termes, c’est une période très favorable pour prendre soin de Rate/Pancréas et Estomac.


Comment prendre soin de sa Terre


La Terre correspond à une période de recentrage de l’être humain. Une période de repos entre 2 saisons propice à faire le bilan de la saison qui se termine, d’établir des projets d’avenir….ET SURTOUT DE SE REPOSER !!

Nous savons tous qu’il est souvent impossible de mettre en place un mode de vie idéal. Cependant sans se comparer aux autre, je vous suggère de lever le pied les 18 prochains jours, afin d’être au bénéfice d’une excellente énergie pour le futur printemps.


Diététique


Avant de donner des conseils spécifique à la Terre, je vous suggère d’éviter les sucres rapides, la viande et les produits laitiers, ce afin d’éviter l’acidification de votre corps sur le long terme et des désagréments digestifs (candida albacans, ballonnement, mauvaise assimilation, côlon irritable).
La saveur sucrée renforce la Terre. On ne parle évidemment pas de sucres rapides dans ce cas !! Mais de sucres lents issus de produits naturels (idéalement bios).

Le meilleur conseil alimentaire pour l’intersaison est paradoxalement…de jeuner. En effet, cette phase de repos de l’organisme qu’est l’intersaison profite énormément des bienfaits du jeûne. Le jeûne permet évidemment de reposer tout le système digestif et, faisant d’une pierre deux coups, de avoir une action profondément calmante sur le système immunitaire.

Ce dernier point est essentiel à une bonne santé. En effet, on ne répètera jamais assez qu’il faut absolument avoir comme objectif de calmer notre système immunitaire[1]

ATTENTION : Le jeûne ne devrait pas être mis en œuvre dans le cas de la moindre pathologie. Faites un bilan de santé complet auprès de votre médecin au préalable


Méditation


Un travail sérieux de méditation permet d’avoir sur la santé un bénéficie indéniable : en travaillant la respiration ventrale, la personne a une action profondément calmante sur le niveau de fonctionnement de son système nerveux (système neuro-végétatif) et particulièrement sur son système digestif et immunitaire.

La méditation permet d’un point de vue psychoaffectif de mettre en relation les deux cerveaux de l’Homme :
1.     Le cerveau crânien composé d’env. un milliard de neurones, qui est lié à la pensée, à l’intellect.
2.     Le cerveau « des tripes » (système entérique ou « brain guts » en anglais), 200 millions de neurones qui gèrent nos émotions.

Prendre conscience de ses émotions permet à la personne qui effectue se travail de se recentrer et de cultiver sa propre spécificité, individualité au sein de la famille des êtres humains


Massage détente


Tout massage qu’il soit énergétique ou plus musculaire permet à toutes et tous le calme, la détente et la sérénité.
Cela permet aussi de prendre conscience de notre corps, de ses douleurs, de notre état de santé général via le ressenti (émotions).

Ressentir son corps via l’utilisation conscientisée des cinq sens (correspondant au Cinq Eléments[2]), permet au ressenti  lors du massage de prendre conscience de la douleur et de sa situation pour y remédier : cet acte qui peut apparaître comme anodin, est pourtant la pierre angulaire de tout soin efficace : la prise de conscience de la douleur par le patient lui-même et la décision qu’il peut faire de tout changer afin de passer de la douleur au plaisir.

Nous parlons là d’une reconnexion entre le cerveau tripale et le cerveau crânien, un pont entre l’émotion et la pensée, qui permet à l’être humain qui le crée en lui de construire sa santé.

Oligothérapie[3]


L’oligothérapie est née de la découverte à l’intérieur du corps humain de minéraux et métalloïdes indispensables à son équilibre.


Petit historique

Vers 1932 Jacques Ménétrier étudie l’action des oligo-éléments en médecine humaine, et pose les bases d’une nouvelle compréhension de la maladie :
La réceptivité aux maladies est en relation avec le terrain
Cette réceptivité dépend des échanges organiques (oxydoréduction et équilibre acido-basique)
L’impact sur le terrain, sa réponse aux agressions évolue avec l’âge et avec certains facteurs extérieurs.

Il en déduit et vérifie que la réponse du terrain aux agressions peut être modifiée en agissant sur les échanges organiques et que ces échanges peuvent être influencés par les oligo-éléments.


Les Diathèses de Ménétrier, introduction à l’Oligothérapie

La diathèse est comparable au terrain puisqu’elle désigne un ensemble de pathologies et de symptômes différents, mais de nature identique. La diathèse ne s’arrête pas aux caractéristiques biologiques ou aux signes cliniques, elle comporte également un composant psychique. Le docteur LAMY appelle cette prédisposition “ personnalité biochimique “, mettant ainsi l’accent sur l’importance du psychisme et sur le rôle que peuvent avoir l’entourage et les conditions de vie du patient.
Jacques MÉNÉTRIER décrit 4 diathèses auxquelles s’ajoute un syndrome particulier appelé “désadaptation”. Il classe ainsi en 5 catégories les troubles, organiques, fonctionnels, les tendances héréditaires, les comportements physiques et les comportements psychiques, chaque catégorie étant justifiable et régulable par un oligo-élément ou par un groupe d’oligo-éléments.


Oligo-éléments liés à la Terre

Comme vous l’avez vu plus haut il existe 4 diathèses (correspond au Métal, Eau, Bois et Feu) et une particulière appelée « désadaptation » liée à la Terre.

En fait il existe deux types de désadaptation :

·       Zinc-Cuivre : Syndrome 5 (désadaptation hypophyso-surréalienne)
·       Zinc-Nickel-Cobalt : Syndrome 6 (désadaptation hypothalamo-pancréatique)


Attention : là encore cet article a un but informatif et n’est pas un outil d’autodiagnostic. L’oligothérapie est efficace à condition que l’on tienne compte dans la prescription du Terrain de la personne. Ce qui demande


Gymnastique Énergétique : « les Douze Mouvements de Cuivre »


Stimuler ses 12 méridiens d’énergie par des mouvements spécifiques permet de conserver et d’améliorer sa santé.

Les 12 Mouvements de Cuivre consistent en 12 mouvements stimulant les 12 Méridiens Tendino-Musculaires (méridiens d’acupuncture). La pratique des 12 Mouvements de Cuivre génère une harmonisation globale du corps, de l’affect et du psychisme.

Une pratique régulière améliore et renforce la santé du pratiquant l’amenant à ressentir physiquement ce qu’est l’énergie vitale. La pratique de ces mouvements permettra à tout un chacun d’agir, via l’énergie vitale, sur le système neurovégétatif et endocrinien, sur le système cardio-vasculaire et  directement sur le fonctionnement des organes/viscères. Vous obtiendrez dans une pratique personnelle, les bienfaits équivalents à un Shiatsu Holistique Complet.


Conclusion


Les Cinq Eléments de la Terre nous parlent de 5 états de fonctionnement interne légèrement différents qui fluctuent en fonctions des 5 saisons.

S’y adapter permet de développer et conserver sa santé en respectant des principes universels. Cela permet aussi d’envisager notre place sur Terre différemment : en effet l’Homme a sa place sur notre planète mais sûrement comme agent destructeur comme il l’est souvent, mais bien comme une entité collaborant avec sa planète et les trois autres règnes vivants sur Terre.


                                                                                     Jean-Christian Balmat





[1] Calmer dans le sens, réguler afin de ramener le fonctionnement du système immunitaire dans des valeurs normales, en sortant des extrêmes, hypo et hyperfonctionnement qui génèrent la plupart des maladies liés à ce système dont les maladies auto-immunes.
[2] Bois = vue, Feu = goût, Terre = toucher, Métal = odorat, Eau = ouïe.
[3]

lundi 5 mars 2018

Pourquoi et de quoi sommes-nous malades?[1]


 La prolifération des maladies de civilisation est liée à notre richesse excessive, rendue possible par la sédentarité : accès à la propriété, possession de la matière et attachement à celle-ci. Jamais dans l’Histoire le peuple n’a été aussi riche, nageant dans l’opulence matérielle. La civilisation se rend pourtant inconsciemment compte dans son ensemble que l’apport de la matière exogène a un effet péjoratif sur son corps physique.

Elle connaît via la science depuis plus d’un siècle le virus, la bactérie, le cancer, la syphilis, la tuberculose. Pourtant, en appliquant des méthodes presque militaires, à savoir l’éradication pure et simple du « corps étranger », elle se heurte aux mêmes problèmes que les stratèges : la maladie prend le maquis et reprend du terrain. La maladie touche tous les domaines de vie sans laisser l’humanité tranquille. Avec l’apparition du VIH, la civilisation voit même son intimité remise en question.
Après avoir subi des famines durant des millénaires, maintenant que la partie riche de l’humanité mange à sa faim, les dégâts des aliments raffinés et les excès de ceux-ci amènent maladies cardiaques et diabète. Le corps de l’Homme n’est-il plus capable de distribuer ses forces de vie, ni d’assimiler ce sucre, pourtant métaphore alimentaire de l’amour ?

Plus l’humanité pénètre la matière, plus son Esprit se perd. Dans le même temps, les églises se vident et, malgré leurs réactions internes extrémistes, elles ne peuvent rien puisque trop enracinées dans un passé grabataire. Les « sciences » de l’esprit connaissent depuis 100 ans un succès de plus en plus populaire, mais butent sur une barrière chimique. Même contenu, mis sous camisole chimique, l’esprit se révolte, se dérobe à l’encadrement trop serré. L’intrusion des moyens de diagnostic les plus modernes ne permet toujours pas de percer le Secret de l’Esprit.

Malgré les images de synthèse et autres microscopes électroniques, l’esprit se rebiffe. Serait-il plus prudent qu’on l’imagine ou plutôt demanderait-il qu’on le considère avec un peu plus de respect ? La réalité se trouve forcément ailleurs : l’être humain n’est-il pas cet esprit doté du libre arbitre, qualité qui lui permet de changer le cours de son destin ?

La connaissance intellectuelle occidentale dans le domaine de la santé crée un développement des maladies psychologiques proportionnel à sa capacité à maîtriser la matière ! Elle se rend compte que nous pouvons parler d’épidémie, parfois de pandémie à des niveaux transcontinentaux, mais ne parvient pas à contenir la pathologie. La maladie reste un animal sauvage que la civilisation tente de capturer ! N’a-t-elle rien appris de ses échecs colonialistes ?

Nous croyons l’avoir cernée et elle mute. Nous étudions par devant, elle revient différente par l’arrière, plus forte et plus sournoise. Diagnostique-t-on plus sévèrement qu’avant ? L’Être Humain est-il plus fragile que ses ancêtres ? Le matérialisme induit-il des maladies de la psyché et de l’affect de par le vide dans ces domaines ?

L’humanité a appris à mieux s’écouter politiquement, à développer les sciences « exactes » et à les appliquer à grande échelle. Peut-être devra-t-elle maintenant apprendre à écouter la maladie avec les oreilles de son cœur.

La maladie est une disharmonie, un son dissonant dans le corps.

C’est pourquoi les médecines empiriques orientales appréhendent l’humain comme une entité triple, ajoutant l’aspect émotionnel et psychologique au physiologique, tentant de ramener l’harmonie interne.

Il est sûr que les médecines empiriques en général nous amènent dans un processus différent de compréhension de la maladie afin d’apporter une réponse au problème posé par la pathologie. Cette notion « du mal-qui-nous-dit » (la maladie) est une notion qui entre dans un principe évolutif conscientisé, principe tellement nouveau qu’il faudra encore longtemps avant que les masses n’intègrent son essence… à moins qu’un ras le bol général de la souffrance n’accélère ce processus.


                                                                                     Jean-Christian Balmat