mardi 20 septembre 2022

Guérir avec l’énergie*

 Apprendre à guérir avec l’énergie est un merveilleux voyage, car il permet à chaque être humain qui s’en donne les moyens de soigner, d’éloigner la douleur et la souffrance de son congénère.

L’acte de soigner avec l’énergie revient à rendre grâce à la Vie elle-même ! Parce que soigner avec l’énergie, c’est avant tout rétablir l’harmonie. L’harmonie entre les différentes composantes de l’être humain : le corps, l’affect et le mental.

Pour soigner, il faut oser aller à la rencontre d’un congénère qui fonctionne selon ses propres lois. Réussir à lui apporter une quelconque aide, nécessite de l’accepter dans tout ce qu’il est et de l’aider à mettre en place une solution.

Cabinet de soin et École de Shiatsu Holistique depuis 1991



Car la maladie est le dernier recours de l’inconscient afin que le conscient ouvre les yeux sur un malaise, un mal-être qui nécessite d’être résolu. Et, de mon point de vue, le rôle du thérapeute s’insère à ce moment précis : le patient cherche une réponse et le processus thérapeutique a pour objectif de lui en donner une.

La solution à un problème sera toujours en médecine énergétique la stricte énergie inverse à celle qui cause la pathologie. Cette possibilité de contrer le mal en produisant le bien est l’aspect qui me fascine le plus dans la pratique. Car elle oblige à développer des tonnes de foi, de confiance et d’espoir dans le futur ! Pour lutter dans le domaine de la psychoénergétique, le thérapeute doit lui-même admettre ce qui détruit et ce qui construit la tête et le cœur de l’être humain : ce faisant et s’il poursuit une Voie honnête (une voie dictée par son cœur), il devra cultiver « un jardin de bonnes pensées » au fond de son Hara.

Soignez en utilisant l’énergie vitale, nous donne également la possibilité de renouer avec nos anciennes traditions et médecines empiriques… d’où que soient nos origines ! En effet, avant la médecine hospitalière et n’en déplaisent aux scientifiques ; les êtres humains se sont soignés. La médecine énergétique est un héritage qui nous appartient à toutes et tous.

La médecine énergétique est la médecine des contraires : en effet, contrairement à l’homéopathie qui est la médecine des semblables, la médecine énergétique est la “médecine des contraires” : pour traiter une pathologie d’une certaine énergie, on soignera en utilisant une énergie de polarité symétriquement opposée. On parle là évidemment de qualité d’énergie.

Alors oui, j’ose le dire : en Shiatsu Holistique, nous utilisons :

  • l’amour pour soigner la haine
  • la douceur pour soigner la violence
  • le bien-être pour soigner la souffrance
  • etc.

La méthode de soin que j’ai compulsé sous le terme de Shiatsu Holistique soigne le Corps par un massage énergétique profond, le Shiatsu Holistique Complet, sans oublier l’Affect et l’Esprit, que l’on soigne tout d’abord par l’établissement d’un diagnostic sérieux. Ensuite, via la psychoénergétique, le Shiatsu-Shi aide le patient à prendre conscience de l’étendue et de la teneur du problème, tout en lui expliquant la solution que les deux peuvent mettre en place.

Soigner l’Affect et l’Esprit nécessite plusieurs conditions :

  • Apprivoiser et établir une relation de confiance avec son patient.
  • Rendre le patient pleinement complice du processus de guérison.
  • Parvenir à convaincre le patient que lui seul est l’acteur du changement entre les séances, lorsqu’il est seul chez lui.

Soigner la cause de la maladie implique de changer les conditions de vie qui ont permis son implantation.

Parvenir à faire changer quelqu’un implique de lui faire entendre sa propre souffrance intérieure dont sa maladie est l’expression. Le faire changer nécessite de le convaincre que de quitter sa zone de confort lui permettra d’être plus heureux.

*Article extrait du livre « Shiatsu Holistique-Soignez avec vos mains et votre cœur » disponible sur Amazon

dimanche 18 septembre 2022

Le Centre de gravité ou « Hara »*


Le Hara selon la médecine occidentale

Le Hara situé une main en dessous du nombril au milieu du bas-ventre correspond pour l’occidental au centre de gravité du corps.

D’un point de vue anatomique, il correspond au système nerveux entérique (SNE).

Actuellement, la définition que l’on peut faire du SNE est la suivante :

  • Le SNE est composé de 200 millions de neurones situés comme enroulés autour du tube digestif et de l’intestin.
  • Il peut se souvenir, s’émouvoir, « penser », souffrir de névrose et surtout travailler de manière indépendante de l’encéphale. Contrairement au cerveau crânien, le SNE « est » et « vit » dans l’action présente. Il est chargé de la défense de notre intégrité. Or, quand il perçoit un danger, il peut, sans autre forme de procès, court-circuiter l’encéphale.
  • Il a son propre réseau et commande d’une manière autonome les fonctions complexes de la digestion.
  • Il est responsable de la propulsion du bol alimentaire, de l’entretien et de la régulation du système digestif.
  • Les neurones entériques innervent également des organes associés et voisins comme le pancréas.
  • Dans certains cas de maladies (Alzheimer ou Parkinson), des lésions touchent d’une manière similaire le système nerveux central et le SNE.
  • Le SNE est en étroit contact avec le système immunitaire.
  • La sérotonine, neurotransmetteur qui influence les états d’âme, est produite à 95% par le SNE.
  • Certains médicaments psychiatriques influencent l’estomac, de même que certains antidépresseurs provoquent des troubles du système digestif.
  • 40% des personnes souffrant d’un côlon irritable souffrent aussi d’angoisses et de dépression.
  • Il est intimement lié au nerf vague, ou nerf pneumogastrique, ou encore nerf cardio-pneumogastrique. Son rôle : la régulation végétative (digestion, fréquence cardiaque…). Le nerf vague est le nerf crânien dont le territoire est le plus étendu. C’est un nerf mixte qui convoie des informations motrices, sensitives, sensorielles et surtout végétatives parasympathiques. Sa stimulation entraîne un ralentissement cardiaque via sécrétion d’acétylcholine. Responsable également de la viscéromotricité des appareils cardio-vasculaire, trachéo-broncho-pulmonaire, il régule les sécrétions des glandes surrénales, du pancréas, de la thyroïde, des glandes endocriniennes et bien sûr du système digestif.

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, le SNE est en interaction avec les autres composantes du SNA. Le SNE fonctionne d’une manière indépendante et autonome. Il est en quelque sorte le cerveau viscéral. Il est composé d’environ 200 millions de neurones soit mille fois moins que le cerveau, mais autant que la moelle épinière.

Conclusion

Nous voyons que le SNE est de plus en plus considéré par la médecine occidentale comme une partie du système nerveux importante qui manifeste ses déséquilibres par des symptômes typiques. Le fruit des dernières recherches prouve aussi qu’il est intimement lié à l’aspect psychoaffectif de l’être humain. Cependant, son rôle principal est de déterminer la limite entre l’individu et le monde extérieur.



Le Hara selon la médecine orientale

Le Centre de gravité est aussi appelé dantian en chinois, Hara ou seika tanden en japonais.

Depuis des millénaires, la médecine indo-tibétaine et sa fille chinoise nous parlent du Hara comme de l’océan d’énergie.

Étant le centre symbolisant la réunion des quatre corps inférieurs :

Tableau 52 de l’auteur

Le Hara est l’endroit à l’intérieur duquel se mélangent les énergies psychiques (corps mental), affectives (corps astral) et énergétiques (corps éthériques). Le terme d’« Océan d’énergie » utilisé pour déterminer cette partie de l’Homme-Spirituel a son explication dans le fait qu’au sein du Hara, trois énergies se brassent et peuvent créer, dans certains cas, de véritables tempêtes aussi destructrices que celles que les marins et les personnes vivant au bord des océans peuvent connaître.

Compréhension élargie du Hara

En tenant compte des Sept Corps Subtils de l’Homme-Spirituel, le Hara est au centre des quatre corps inférieurs et permet par un long travail personnel de maîtriser sa production d’énergie, appelée « Chi » en chinois et « Ki » en japonais.

Le Hara est au centre de trois corps, mental, astral et éthérique, qui produisent une énergie alimentant le quatrième, le corps physique. Sachant que ce dernier est périssable, mortel, et fragile, le Hara doit non seulement fournir une énergie permettant l’action, la mise en mouvement du corps, mais également une énergie réparatrice et régénératrice afin de « réparer » le véhicule physique.

Comme nous l’avons vu plus haut, le Hara correspond au SNE, ce cerveau viscéral qui, au fond, est l’endroit où l’Homme fait la différence entre le soi, l’individualité et l’autre, l’étranger potentiellement dangereux, au travers du processus de digestion. Le SNE est aussi intimement lié au système immunitaire lui-même chargé de protéger l’être humain de tous les agents pathogènes, virus, bactéries, parasites… Le Hara a donc un « mandat de protection » qui constitue sa principale activité au sein d’un homme-animal, dominé par ses besoins primaires, respirer, s’alimenter, se reproduire et se protéger, et par des sentiments inférieurs : peur, colère, désirs instinctifs, angoisses, et cætera, ce qui lui laisse peu de potentiel pour faire évoluer le corps qu’il alimente.

Ce que l’on appelle le Haragei, le travail sur le Hara, ne pourra de ce fait se faire qu’en travaillant sur…

*Article extrait du livre " Shiatsu Holistique-Soignez avec vos mains et votre cœur"