Malheureusement non. Dans tout processus thérapeutique, un
triangle de force s’organise entre:
- La personne qui consulte...
- Le thérapeute
- Le processus thérapeutique qui se crée via une méthode thérapeutique
...qui représente trois facteurs
de réussite mais aussi, ne nous voilons pas la face, trois facteurs d’échec.
Seule la foi en son potentiel de guérison permettra au patient d’être ouvert à
la méthode thérapeutique. Le soin ne peut débuter qu’à partir du moment où le
patient met en contact intérieurement :
·
Sa confiance dans le thérapeute.
·
Sa confiance dans la méthode thérapeutique
·
Sa confiance dans son propre pouvoir
thérapeutique.
Le soin est avant tout une prise de conscience
préalable à la rencontre de la personne avec un thérapeute. Cette démarche est
profonde et est la résultante d’un profond besoin d’améliorer la qualité de vie.
Chacun de nous a un pouvoir de guérison intérieur, pour
autant que la personne rencontre le thérapeute qui lui convienne et que ce
dernier sache mettre correctement en mouvement la médecine alternative qu'il
pratique. A ce moment-là seulement nous serons en présence des conditions
idéales de soin.
L'accident, le choc, la maladie viennent tour-à-tour
troubler notre vie quotidienne bien réglée. Comme nous l'avons vu dans les
chapitres précédents, la maladie, selon que l'on prenne un point de vue négatif
ou positif, sera respectivement une fatalité injuste ou une opportunité de
franchir une limite en acquérant des capacités inconnues jusque-là.
Tout comme on trouve ce que l'on cherche, la vie nous donne
souvent le thérapeute que l'on demande si nous prenons la peine de nous
positionner comme une personne ayant besoin de consulter. Prendre le temps de
chercher un bon thérapeute, en incluant aussi bien les aspects émotionnels que
rationnels, est essentiel afin de ne pas transiger sur un point important: la
confiance.
Bien que cela soit positif pour la personne qui consulte, un
bon processus thérapeutique représente une telle masse d'efforts en termes de
changement et génère de telles modifications dans la vie routinière que souvent
la personne vivra des doutes. Cependant, lorsque le patient retrouve une foi
totale en son pouvoir de guérison, tout devient possible.
Le
thérapeute
Dans la scène de vie que représente une consultation, le
thérapeute joue « celui qui comprend la maladie objectivement et sait
comment la traiter ». Sa formation lui a appris non seulement une médecine
alternative ou une technique complémentaire mais aussi la déontologie,
l'éthique et la relation d'aide qui doivent le doter d'un maximum d'outils afin
d'aider la personne qui consulte.
Non, il n'est pas le « sauveur », le superman qui
protège la veuve et l’orphelin de la méchante maladie ! Non, il n'est pas
la béquille sur laquelle s'appuie la personne qui consulte et ne sera pas dans
la pitié ou l'apitoiement.
Au contraire, il se positionnera comme une oreille attentive
hors de tout jugement passionnel. Son but n'est pas de culpabiliser ou de
complexer mais de solutionner positivement une problématique vécue par le
patient.
Un bon thérapeute saura également que sa méthode a des
limites, tout comme lui et qu’il ne peut pas convenir à chaque patient. Il
saura donc proposer à la personne qui consulte une autre méthode ou un autre
thérapeute plus approprié.
Méthode
thérapeutique
Chaque méthode a son approche, chacune cultive un point de
vue qui lui est propre. Il conviendra pour chaque personne désirant consulter
de se renseigner auprès des structures professionnelles regroupant les
thérapeutes.
Choisir une méthode thérapeutique en fonction de ses
sensibilités et de ses croyances est primordial. Si la personne qui consulte
est emplie de doute quant à l'efficacité même de la méthode, le meilleur
thérapeute ne pourra en aucun cas la soigner.
Article extrait du livre