mardi 30 septembre 2014

La relation à l'autre (article 3)

Mon pire ennemi est mon meilleur ami[1]


Il est très instructif d'observer notre pire ennemi, car il est évident qu'il nous met en échec! Il représente extérieurement, la partie inconsciente que je rejette avec le plus de force. Je rejette en lui ce que je n’accepte pas en moi

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L'ouverture à l'encontre de mon pire ennemi me fait apprendre qu'il est en fait mon meilleur ami. Si je parviens à vaincre le problème qu'il me pose en agissant comme il le fait, je grandis, j'évolue. Par contre, si je recule en prétextant « qu'il est vraiment trop con et qu'il n'en vaut pas la peine », je recule... pour mieux sauter.
Donc je peux me dire « qu'il ne faut pas remettre à demain ce que je peux faire aujourd’hui ».
En me plaçant en observateur, je peux me demander quelle partie de moi il touche par son action. Car je sais que, si je le décide, je peux travailler sur cette partie, l'améliorer et la rendre « apte à la rencontre » avec ce partenaire inconfortable qu'est mon ennemi.


                                                                                     Jean-Christian Balmat
  

La relation à l’autre (article 2)

Je vois en l'Autre que ce que Je refuse d’être[1].


Un fait très intéressant pour apprendre à se connaître... à travers l'Autre ! Cela peut paraître évident, mais je ne vois, sens, entends de l'autre que ce que je connais de moi-même. Et ce souvent inconsciemment... quand ça concerne mes défauts...

N'oublions pas que nous sommes tous « porte-drapeau » d'une idée, d'un symbole, d'un parti, d'un clan, etc. Il n'y a donc rien de "personnel" dans nos rencontres, mais une amplitude qui va du mariage parfait à la destruction plus ou moins grande des idées des deux protagonistes.

L'exemple de la langue est... parlant. Je ne peux entrer en contact verbalement avec l'Autre qu'à condition de maîtriser antérieurement à notre rencontre la langue de mon interlocuteur.

Il est en conséquence instructif d'observer ce que nous voyons en l'Autre pour apprendre un peu plus chaque jour de nous-mêmes.
·         Ce que nous recherchons en l'Autre, nous pouvons le trouver en nous.
·         Ce que nous envions en l'Autre, nous pouvons le développer en nous.
·         Ce que nous détestons en l'autre, nous avons le pouvoir de commencer à le tolérer pour parvenir à l'aimer plus tard.
·         Si je rejette totalement l'Autre, c'est sûrement que la qualité humaine dont il est porteur compose ma face noire.

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Apprendre à aimer notre rencontre est plus facile depuis notre siège d'observateur. Même quand notre échange ressemble à un film de série Z, nous pouvons élever le débat et remporter l'oscar.

Allez à la rencontre de l’Autre à l’extérieur, c’est découvrir son Inconscient. L’Autre et son propre Inconscient sont identiques. Je vous conseille l’exercice suivant afin de déterminer « ce qui se trouve » dans votre inconscient. Prenez une feuille blanche et tracer une ligne au milieu de haut en bas. Écrivez dans la colonne de gauche tous les qualificatifs que vous trouvez pour vous décrire. Dans la colonne de droite, écrivez les antonymes de ceux-ci (se faisant vous venez de faire un descriptif de votre inconscient qui est l’envers de votre conscient).

Vous verrez que les déterminatifs de la colonne de droite ressemble à certaines personnes que vous rencontrez souvent…



                                                                                     Jean-Christian Balmat

La relation à l’autre (article 1)

La relation a l'autre est nécessaire, qui dis-je vitale même; mais également source potentielle de nombreuses blessures.

Dans notre société moderne qui érige trop souvent individualisme en dogme, il est bon de se souvenir que l’être humain a besoin de son congénère pour se développer harmonieusement.

En s’ouvrant à l’autre, nous découvrons une autre perception du monde ainsi que d’autres stratégies de vie, de même que des comportements que nous ignorions sans cette rencontre.

Cette série de cinq articles tente de vous apporter un éclairage différent sur la relation humaine.

Bonne lecture !



Jean-Christian Balmat, Shiatsu Holistique

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L’autre, ce moi inversé ou le Principe du Miroir[1]


« Comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l'œil de ton frère ».
Luc 6:42

Nous avons vu que le vrai travail sur soi est évidemment intérieur. Nous avons découvert aussi que Karma amène l'individu à payer ses dettes ainsi qu'à mener à bien des expériences lui permettant d´évoluer en acquérant le fruit de celles-ci. Et que pour ce faire l'Autre nous aide à jouer notre rôle. Il me permet de matérialiser une relation précise.

C'est le Principe du Miroir. L'autre, dans son jeu, sa vie, est lié fortement à moi tant que la rétribution doit durer. Parce que, je vous le rappelle, « ce que je vis ici et maintenant est juste et bon ».

De l'autre, je peux donc apprendre pour mieux grandir. Le regarder avec le détachement de l'observateur m'apportera un enseignement qui me fera gagner du temps dans le processus d'acquisition du Principe Éternel[2] sous-jacent à ce que je vis maintenant.

L'erreur est de croire que l'Autre est extérieur à nous-mêmes pour toujours. Non, celui-ci est le partenaire qui répond lorsque l'on parle, qui nous crie dessus lorsque l'on crie ou au contraire qui pleure selon ce que nous avons tous deux à expérimenter.

En sachant cela, la parole du Christ nous invitant à aimer l'Autre comme nous-mêmes prend toute sa dimension. Lui accorder autant d'attention, d'amour et d'écoute nous permet de pleinement vivre l'expérience que nous vivons dans l'instant.

Le nier correspond à rejeter l'expérience qui se déroule devant nous et à être comme un acteur refusant de jouer dans le film pour lequel il a auditionné !

Bien sûr que notre Ego en prend un coup. Il n'est pas dans son rôle d'accepter Karma, mais au contraire de tout faire afin de nous faire croire que la réalité est ici-bas. C'est seulement dans le monde matériel qu'il est puissant. Par contre, passé le seuil[3] l'ego meurt irrémédiablement et, le bougre, il le sait !

Au-delà de cela, suivre sa Voie en considérant l'autre comme le maître qui m'initie à quelque chose de nouveau fait avancer le travail d´évolution.

Pour mieux comprendre ce principe, pas facile au début, tentez de comprendre avec détachement, de votre confortable siège d'observateur, le rôle de chacun. En général, les deux protagonistes se font face dans la scène en question. Dans ce cas ils sont comme deux objets identiques mais inversés avec un axe de symétrie au milieu. Il arrive aussi que l'Autre soit votre jumeau. Son attitude ressemblera tellement à la vôtre qu'en général vous serez tentés de lui reprocher ses défauts alors qu'en fait vous vous parlez à vous-même.

La clef du Principe du Miroir réside dans l'action juste qui consiste à aimer l'autre, et même notre ennemi, comme nous-mêmes.

Aimer l'autre n'est qu'une des facettes de la pleine et entière acceptation de la Vie. Accepter ce que la Vie nous offre n'est pas facile. Elle nous met à genoux, nous fait courber l'échine ou nous met carrément KO ! Mais accepter c'est se marier, s'accorder aux forces que l'on subit! Les marier en s'y accordant pour apprendre « le corps étranger » afin de grandir sur le chemin de l'évolution. Si on le fait en étant accordé sur les Sept Notes Divines, de la Vie, jamais nous ne risquerons de jouer faux. Si nous doutons du son nous jouerons de manière dissonante, fausse.

Jouer juste nous fait avancer, jouer faux reculer, ne pas jouer stagner. Jouer c'est ÊTRE ce que nous décidons de devenir, pleinement, en se servant de notre corps comme d'un Stradivarius. Les êtres sont des sons et ceux que nous entendons au quotidien sont ceux-là même dont nous avons choisi l'expérimentation par la Loi de la Causalité et la Loi d'attraction[4].

Soyez patients, travaillez sans perdre votre autodérision. L'humour ne blesse que l'ego qui lui n'est pas un rigolo, mais ça vous le savez.


Exercice pratique


Pour comprendre le principe du miroir, essayons de comprendre étape par étape la prise de conscience de l’individu de ce phénomène.



Etape 1 : l’ « Homme qui subit »
Durant une première phase, l’être humain subit sa vie. Il a l’impression qu’il n’a pas le choix et qu’il a un destin qui lui est imposé. Lorsqu’il vit une phase négative il parle volontiers de fatalité. Symboliquement, lorsqu’il a de la chance il remercie le Bon Dieu et lorsque la poisse envahit sa vie il appréhende la venue du diable.

Il subit des influences :
·         De ses ascendants, de par l’éducation et la culture dans laquelle il a grandi (flèches rouges). Il reçoit durant l’enfance des références, des valeurs et des comportements qui, indéniablement, l’influenceront à l’âge adulte en lui donnant la mesure du vrai (de ce qui est permis, autorisé) et du faux (ce qui est interdit). Ce niveau correspond à la structuration de la personne et sa viabilité en termes de capacité à intégrer la société.

·         De son milieu de vie qui l’influence en termes de pensées et d’émotions (éclairs bleus). A partir des valeurs éducatives servant de référence de base, l’individu va grandir et s’épanouir dans un milieu ou au contraire se refermer, s’inhiber. Ce niveau est celui de la capacité d’ouverture de la personne. Fermée elle ne prend aucun risque mais en contrepartie n’apprend rien et fini par s’étouffer. Ouverte à l’extrême, elle s’expose dangereusement. A l’image de la respiration pulmonaire, l’ouverture de la personne équilibrée est cyclique : l’ouverture étant suivie d’une période d’intériorisation-réflexion puis d’une phase d’extériorisation.

·         De son alimentation solide et liquide (diététique) et de ses échanges gazeux. Ce niveau est celui des manques intérieurs que l’individu cherche constamment à combler. Cela se manifeste au travers de toutes les pulsions qui génèrent l’envie, qui génère le mouvement vers l’objet du désir, qui lorsqu’il est atteint procure la satisfaction.



Etape 2 : l’ « homme qui réfléchit »
La seconde phase est celle durant laquelle l’individu se rend compte que ces interactions sociales se ressemblent au cours de son histoire personnelle. Il se rend compte qu’il fréquente des personnes qui ont avec lui des points communs[5].

·         Il se rend compte que sa propre personnalité attire un certain type précis de personnes. Sa nature même l’amène à vivre avec des personnes qui sont compatibles. L’autre devient peu-à-peu l’image inversé de la personne.
·         Il prend conscience que l’action, l’événement n’est possible que si les deux acteurs sont présents. Exemple : la personne se transforme en professeur devant l’élève, mais perd son rôle si ce dernier n’est pas là. La femme devient mère grâce à son enfant. Chacun trouve ainsi sa place dans la société et celle-ci est directement liée avec sa perception intérieure de la Vie et de lui-même. Par contre s’il n’estime pas mériter le respect il fera face à l’irrespectueux, au violent et au violeur.
·         Cela l’implique à tous les niveaux de sa personnalité. Même s’il n’y accorde pas d’attention, chaque action qu’il ressent ou qu’il produit sur l’autre le touche mais si cela peut rester entièrement inconscient.



Etape 3 : l’ « Homme qui agit »

L’étape suivante est celle durant laquelle l’individu s’aperçoit que ses interactions sociales ne sont possibles que si il est là et que celles-ci sont parfaitement logique et explicables. Mais plus que tout il s’aperçoit qu’il peut agir dessus.
·         Il se rend compte que c’est lui qui détermine la qualité et les limites d’une relation. Car une relation n’existe que s’il la nourrit. Il peut alors choisir celles qu’il développe et au contraire celles qui décide de laisser mourir.
·         En acceptant sa juste responsabilité dans la relation, il peut déterminer celle de l’autre. Il comprend alors l’évolution ou l’involution des relations de son passé et parce qu’il a le pouvoir de choisir, il peut en changer la qualité Ici et Maintenant.
·         Il se rend compte que ce qu’il déteste chez l’autre est ce qu’il n’arrive pas à affronter en lui. Ce faisant, il peut effectuer le travail intérieur qu’il convient.


Exercice

Je vous suggère de vous poser les questions suivantes :

Par rapport au point 1 :
·         Quelles sont les valeurs prônées par ma famille et mon éducation ?
·         Quelles furent mes modèles, mes exemples humains, mon idéal de perfection durant mon enfance ? Et par opposition qui me faisait peur ?
·         Quelles sont les valeurs de mon milieu social et professionnel ? Ai-je changé radicalement de milieux au cours de ma vie ?
·         Quelle relation est-ce que j’entretiens avec l’alimentation ? Est-ce que j’y prends du plaisir ou au contraire est-ce que je me contente de « bouffer » ? M’arrive-t-il de compenser un manque affectif en mangeant ?

Par rapport au point 2 :
·         Quel rôle fût le mien au sein de ma famille durant l’enfance ? Et maintenant lorsque je revois ma famille, ai-je tendance à régresser et reprendre mon rôle de l’époque ?
·         Est-ce que j’ai tendance à me comporter avec les autres en reproduisant un comportement familial ?
·         Quel est ma place au travail et au sein de mes amis ? Comment est que mes environnements sociaux et professionnels me décrivent ?
·         Et maintenant, ai-je fondé une famille ou ai-je plutôt concentré mon énergie sur ma vie sociale ?
·         Est-ce mon monde de vie correspond à mon idéal ?
·         Est-ce que je me sens prisonnier d’un comportement (comme par exemple rechercher systématiquement l’attention ou se comporter timidement) ?

Par rapport au point 3
·         Sans que je cherche à faire plaisir à qui que ce soit, qu’est-ce que je changerais à ma façon de rentrer en relation avec l’autre Ici et Maintenant ?
·         Est-ce que je m’autorise à vivre une vie globalement épanouissante et dans tous les aspects de ma vie ? En ai-je l’autorisation intérieure ?
Changer la qualité de nos relations sociales est à la portée de chacun d’entre nous pourvue que l’on s’en donne les moyens en commençant par s’autoriser à vivre le meilleur pour soi et en le donnant à l’autre non pas parce c’est un beau geste de chrétien mais parce que c’est logique en terme d’investissement émotionnel.
A l’époque où les placements bancaires ne sont plus ce qu’ils furent, la relation humaine est une valeur sûre sur laquelle le retour sur investissement est totalement sûr sauf….en terme de délai. La récolte relationnelle est toujours de la même qualité que le semis à long terme.





                                                                                     Jean-Christian Balmat



[1] Extrait du livre « Shiatsu Holistique – Soignez avec vos mains et votre cœur ! » 330 pages. Disponible sur Amazon dès maintenant ! En livre broché 72,21 € E-book Kindle 16,90 €
[2]             Voir le chapitre ¨ Principes Éternels¨
[3]             Voir le chapitre ¨La Clef du Seuil¨
[4]             Pour la définition scientifique : Deux corps ponctuels de masse MA et MB s'attirent avec une force proportionnelle à chacune des masses, et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Cette force a pour direction la droite passant par le centre de gravité de ces deux corps. Extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_universelle_de_la_gravitation Pour la définition adaptée à notre travail : force magnétique de l'être humain qui attire ou repousse, selon qu'il aime, à savoir harmonique avec l'autre ou qu'il hait, à savoir disharmonique avec l'autre.
[5] Comme le dit très bien le langage commun : « Qui se ressemble s’assemble » et « les opposés qui s’attirent »

jeudi 25 septembre 2014

La projection du psycho-affectif sur le corps physique

Les corps physique, éthérique, astral et mental forment un tout indissociable qui peut être abordé dans un premier temps au travers de la symbolique dont est porteuse chaque partie du corps.





Ma tête
Mon visage est le lieu par lequel j’exprime tous mes sentiments et toutes mes émotions (mouvement Yin d’expression) au travers de mes mimiques.
Je ressens les sentiments et les émotions de mes congénères qui agissent sur moi et je le manifeste à nouveaux par mes mimiques faciales.
Mon thorax
Je me manifeste le « JE SUIS » si je me valorise en restant humble, je me tiens droit. Si je suis vaniteux ou que je me mets en valeur, je bombe le thorax. Si au contraire je suis introverti, timide et me dévalorise, je suis voûté.
La face antérieure est celle qui me permet de m’affirmer, d’affirmer mon Yin au monde extérieur.
La face postérieure est celle qui me permet d’intégrer le monde extérieur.
Mes bras
Je FAIS avec mes bras, j’agis
Mes épaules
Les épaules sont les portes inconscientes qui séparent l’ÊTRE (Thorax) du FAIRE (bras). Si je n’ose faire ou que j’ai peur des actes de mes congénères, je bloque mes épaules voir pire (par exemple polyarthrite ankylosante). 
Mes coudes
Je m’ouvre à l’autre (extension) je me ferme à l’autre (flexion).
Mes mains et mes poignets
J’ouvre mes mains pour donner, recevoir et partager, mais je peux aussi les fermer en formant des poignets que me servent à me défendre ou attaquer > notion Yin-Yang = ouverture-fermeture à l’autre.
Mes hanches
Les hanches sont les portes inconscientes qui séparent « Je Suis » statique de l’ « Être en mouvement ». Je manifeste et exprime ce que je suis face au monde extérieur en me levant sur mes jambes. Parfois la vie fait que je m’achoppe sur un obstacle et ma vraie valeur se démontre dans ma capacité à me relever.
Avec mes hanches s’initialisent le mouvement vers l’autre et si j’en ai peur, je crée inconsciemment des blocages (musculaires au début qui, s'ils deviennent chroniques, atteignent les os, créant les arthrites, arthroses, etc.)
Mes genoux
Je suis souple dans la manifestation de ce que Je Suis et parviens à m’adapter à la vie et à mes congénères. Dans le cas où je suis psychorigide, cela se cristallise au niveau des genoux et je peux me faire par exemple des entorses.
Mes chevilles
Je choisis ma direction et m’autorise à en changer pour contourner un obstacle. Dans le cas où je suis rigide, psycho affectivement, j’ai des « chevilles de verre » et me blesse fréquemment à ce niveau.

Tableau 1 : Copyright Shiatsu Holistique® 1991-2013

Cette connaissance est utile dans le sens où l’on « comprendre » la signification d’une douleur, d’un problème situé dans le corps physique en tirant des parallèles avec le psycho-affectif.

La suite est affaire de croyance et de conviction : certains font taire la maladie avec des médicaments alors que d’autres via les médecines complémentaires essaient de comprendre le pourquoi et le comment.

En dernier lieu, l’important est d’être en santé !!



                                                                                     Jean-Christian Balmat

jeudi 27 février 2014

Miroir, mon beau miroir…

À certains moments de la vie, chaque être humain doit réévaluer la situation, regarder honnêtement sa vie afin d’être en mesure de prendre les bonnes décisions. Les temps changent et chacun doit s’y adapter ou prendre le risque d’être en échec.
Pour être totalement efficace, la personne doit oser se regarder dans le miroir. Et pour le faire pleinement, elle devra accepter de se regarder son habit, son maquillage, c’est-à-dire sans le masque qu’elle revêt lors de toutes ses interactions sociales.


Facile à dire !


Rien de plus simple à dire, mais tellement compliqué à traduire en actes simples !!
Mon activité de thérapeute de 24 ans m’a appris qu’au-delà de tout jugement de valeur, certains d’entre nous vivent de manière chronique des situations d’échecs dans leur vie, avec des conséquences déplorables sur leur estime personnelle. Évidement en toute objectivité il est évident les personnes dans ce genre de situation devraient prendre le temps de réfléchir à leur situation afin qu’il puisse faire les changements nécessaires afin qu’ils mettent toutes les chances de leur côté afin de sortir de l’échec et de mettre le cap vers le succès.
Pourtant ils n’y parviennent pas du tout. C’est au-dessus de leur force. Ils préfèrent continuer à vivre mal en s’obstinant à garder le cap vers la version la plus triste de leur vie.
Pourquoi un être humain ne choisit-il pas forcément le bonheur ?
Pourquoi certains d’entre nous « attire » la poisse, accumule la malchance et sont abonnés aux échecs ?
Nous allons découvrir ensemble de pistes qui sont autant d’explications possibles à ce comportement courant chez l’être humain.


Faire face à ce que l’on refuse de voir


Se remettre en question et réévaluer sa vie implique forcément de faire face au miroir que nous présente notre conscience. Ce faisant c’est tout notre vécu historique qui nous est donné à voir :
1.     Réussites et échecs du passé
2.     Sensations plaisantes ou douloureuses liées à chacun des événements de notre vie
3.     Éléments que l’on se reproche et/ou que l’on n’a pas réussi à assumer par le passé, qui depuis nous poursuivre

Se regarder dans le miroir de la conscience équivaut à faire face à une balance sur laquelle l’être humain mettrait d’un côté tout le plaisir[1] et de l’autre tout la souffrance de son histoire de vie.
Revivre les moments plaisants du passé, redécouvrir au travers d’un album photo à quel point nous fûmes heureux à certains moments n’est pas une chose difficile.
Par contre, faire face à ses échecs cuisants, tant relationnels que professionnels ; sentir à  nouveau la douleur extrême qui nous a brisés ou celle que l’on a produite sur l’autre demande un courage énorme.


La force du non-jugement


La seule chose qui m’a permis tout d’abord de faire ce travail sur moi dans ma formation de thérapeute à Paris puis de parvenir à aider des centaines de personnes qui m’ont accordé leur confiance dans le cadre de séances de thérapie est le non-jugement.
Le non-jugement permet de lever l’omerta, ce silence pervers dans lequel une personne, un couple, une famille, un groupe social, une nation ou l’humanité se réfugie, car la simple évocation de l’événement est extrêmement pénible.
Que de souffrance à long terme nous endurons afin de soi-disant ne pas souffrir ou faire souffrir en parlant, en levant ce secret! Les secrets lorsqu’ils contiennent de la douleur détruisent la personne, manière perverse, car cachée et silencieuse…


Soulager sa conscience


Soulager sa conscience permet à l’aspect honnête, courageux, bienveillant et sincère de notre personnalité de s’épanouir et de faire le juste, le bon le vrai à nouveau (ou de le rétablir).
« Pourquoi le faire ? Qu’est-ce que l’on en a à faire de la conscience ? » …sont des paroles que j’entends souvent, car les gens ont souvent tendance à confondre conscience et religion. Parler de conscience n’a rien à voir avec la religion et encore moins avec le fait de se mettre à genoux pour se repentir !!


Sortir de tout sentiment de culpabilité


Le passé est précieux, quelle que soit sa nature, car il permet lorsqu’il est pleinement assumé et compris d’acquérir une expérience totalement unique !
Pour y parvenir il faut se donner rétroactivement le droit à l’échec, car nous ne sommes pas parfaits et encore moins tenus de l’être ne permanence.
Oser regarder sans méchanceté ni culpabiliser nos échecs c’est apprendre aussi à aider…en commençant par soi-même !


Ne pas avoir peur du jugement de l’autre


Très souvent, les gens qui me consultent souffrent de ne pouvoir dire la vérité. Non pas parce qu’ils sont menteurs de nature, mais ils ont une peur panique de dire la vérité et que leur entourage les rejette.
Ceci est parfaitement humain et normal. Chacun de nous est né dans une famille ou autrement dit un environnement fonctionnement selon de codes, des schémas relationnels précis, l’équivalent d’une loi. Et lorsqu’un individu transgresse la loi du clan, il éprouve légitimement la peur du rejet. Et ça il ne peut se le permettre, car chacun de nous a besoin de chaleur humaine pour vivre.


Donner le pardon à soi et au monde


Lorsqu’on a transgressé la loi, nous subissons la punition ce de manière très souvent inconsciente aussi vraie que nous recevons la récompense lorsque nous matérialisons pour le clan la loi au travers de nos actes, de nos paroles parfaitement en accord avec celle-ci.
Le seul moyen de ne pas perdre du temps à se punir et à s’enfermer dans un état de culpabilisation à effet destructeur est le pardon : offrir une seconde chance à celui qui a fauté, trébucher…
Se pardonner son imperfection, ses faiblesses et ses fautes passées et faire de même pour les autres, tous les autres mêmes et surtout ses pires ennemis. Car nourrir des sentiments comme la culpabilité, la vengeance, la rancœur à l’encontre de qui que ce soit n’est que perte de temps.
L’acte de pardon permet d’avancer en choisissant de faire mieux Ici et Maintenant libre de toutes dettes passées. Attention je ne dis pas que le pardon libère des dettes du passé. J’affirme que le mal que l’on a fait à soi ou aux autres doit tôt ou tard être compensé par du bien, et cela est rendu possible par le pardon.


Se jeter à l’eau


Je trouve la symbolique de la traversée du fleuve en furie est une excellente image qui représente parfaitement ce travail. Je m’explique : ce travail se déroule en trois étapes
1.     1er niveau de vie : l’inconscience : la personne se représente la vie comme une succession de hasards articulés les uns aux autres de manière plus ou moins heureuse. Elle n’a pas ou peu conscience du fait que tout effet est généré par une cause (ou si vous préférez « on récolte ce que l’on sème »), voir le conteste violemment.
2.     2ème niveau de vie : la prise de conscience : la personne commence à se rendre compte que la vie s’explique, qu’il y a un lien entre la cause et l’effet. Peu à peu elle admet que le principe de « cause à effet » implique la responsabilité et la sienne. Elle devient de plus en plus consciente qu’elle est totalement responsable de ce qu’elle sème et qu’elle récolte…ce qu’elle mérite. Ne comprenant pas totalement ce grand principe elle passe par des périodes de déprime parce qu’elle ne peut pas s’empêcher de penser « que la vie est injuste avec elle » malgré le fait qu’elle adhère à la loi de rétribution (principe cause à effet)
3.     3ème niveau de vie : l’acceptation proactive : la personne accepte son présent comme « juste et bon », car elle accepte pleinement le bien-fondé de la loi de rétribution. Elle commence à faire la balance entre le bien qu’elle a fait (le mérite) et le mal qu’elle à générer (le démérite). Elle se met à consciemment faire le bien autour d’elle non pas dans l’apparence, mais dans l’esprit de faire ce qui est juste et vrai pour elle. Elle passe par des périodes de doute horribles, de désespoir et de révolte, car elle s’est jetée dans le fleuve. Et ce fleuve elle sait que c’est le flot incontrôlé de ses émotions passionnées que déboulent en furie. Mais elle tient le cap, apprend à maîtriser la polarisation de ses émotions (amour passionnel-haine, espoir-désespoir, attirance-répulsion) et comprend enfin que jusque-là elle ne tenait pas réellement la barre de sa vie, l’abandonnant à ses émotions extrêmes qui l’ont ballotée dans tous les sens jusqu’à pratiquement lui faire perdre de vue que sa vraie nature et le propos de sa vie : à pas de loup elle découvre qu’elle est par nature une âme immortelle « en visite dans un monde d’illusions impermanent »


Oser se souhaiter le meilleur


Si l’on consent à l’effort de l’introspection[2] par son examen de conscience c’est pour avoir une meilleure vie ! Oser effectuer ce processus et prendre assez de temps afin de définir quels changements sont à produire en termes de comportements et de choix de vie doit se faire en osant se souhaiter le meilleur, c’est-à-dire de s’offrir le droit de marcher vers ses réels objectifs de vie sans concessions.


Définir les vrais objectifs de vie


Définir ses objectifs de vie n’est pas forcément évident. Je vous donne un exemple : la semaine passée, je rencontrais en consultation une personne pour la 1ère fois. Il me parla de sa vie professionnelle et de sa vie privée. Il me dit qu’il avait une copine. Afin de mieux comprendre ce que représentant sa copine pour lui je le demandais quel sentiment il éprouvait pour elle. Il me dit du tac au tac qu’elle était la femme de sa vie indéniablement. Je lui demandai s’il lui avait dit cela et il me répondit que non. Cela déboucha sur une séance magnifique durant laquelle j’ai essayé de convaincre cet homme, qui se décrivait lui-même comme très cartésien aimant les chiffres, qu’il venait de me parler durant une heure d’émotions. Cet homme prit conscience de cette partie et me dit à quel point il ne s’occupait jamais de ses émotions (donc n’en tenait jamais compte dans ses processus de prise de décision)
Ce petit exemple démontre clairement que parfois l’être humain écoute absolument tout le monde, sauf lui-même lorsqu’il s’agit de définir des objectifs de vie.
L’objectif en termes de chiffre d’affaires de l’entreprise qui vous emploie est-il votre objectif ? Allez-vous partir en vacances là où « tout le monde va » ?
Et si ce soir il y avait deux lunes qui se levaient dans le ciel ?? Et si vous preniez le plein droit de vous définir pour déterminer vos objectifs personnels à vous pour et par vous

Car au final n’est-ce pas en étant totalement heureux de vivre que vous serez un bon conjoint, ami, collègue pour les autres ??


Je peux aussi, choisir le dénie


Certains d’entre nous choisissent de dénier tout ou partie de leur passé en s’insensibilisant et c’est leur droit. Leur droit de ne pas regarder en arrière, de choisir de refermer la douleur, de l’enterrer.
Cela fait partie de droit de chacun de disposer de sa vie. De mon point de vue, le dénie représente la position antérieure à la traversée du fleuve.
Il me semble que la traversée d’un fleuve en furie symbolise très bien ce travail sur notre conscience dont nous avons parlé. Tant qu’à s’y jeter autant être prêt. C’est pourquoi je respecte celles et ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas faire ce travail introspectif.


Conclusion


À chacun de nous de choisir la direction que l’on veut prendre. Pour cela il faut commencer à prendre ou reprendre en mains le gouvernail de sa vie. Afin d’imaginer puis de réaliser la plus belle des histoires : votre Vie !!

Puissiez-vous devenir dans la réalité ce que vous désirez le plus au monde.




                                                                                     Jean-Christian Balmat




[1] Dans cet article les termes « plaisir » et « douleur » sont considérés comme le résultat de l’interprétation de l’encodage par le cerveau humain de tout ce que les cinq sens amènent en termes d’informations sensoriel. Chaque acte, chaque chose que nous voyons, goûtons, touchons, sentons, entendons possède une valeur précise en terme de plaisir-douleur sur l’échelle de notre cerveau. Le système endocrinien selon la valeur de stimulus déclenchera la sécrétion d’hormones de plaisir ou respectivement de douleur, ce qui aura des conséquences radicalement différentes dans le corps physique. Je vous invite à lire les articles que j’ai postés précédemment sur ce sujet passionnant.
[2] « Introspection » : dans ce contexte, j’utilise ce terme pour décrire l’acte de faire le bilan de ses dettes et bénéfices dans cette vie.

mercredi 1 janvier 2014

Bonne année 2014!

Chers(ères) amis(ies),

Santé Holistique SÀRL vous souhaite une merveilleuse année 2014 !
AMOUR-SANTE-JOIE-BONHEUR-REUSSITE à vous et vos familles !


Jean-Christian Balmat


mercredi 14 août 2013

La symbolique de la maladie

En Shiatsu Holistique, nous relions chaque maladie à une symbolique psycho-affective. C’est-à-dire que chaque symptôme physiologique exprime un déséquilibre de la sphère psychoaffective. En voici quelques exemples :

Rhume
Je suis triste
Rhume des foins
Je n’arrive pas à m’exprime, m’épanouir et à m’affirmer devant l’autre.
Asthme
Le milieu dans lequel je vis m’étouffe
Sciatique
J’ai du mal à digérer et éliminer une situation que j’ai mal vécue
Eczéma
Ma relation avec le monde extérieur, m’agresse, me « brûle » au niveau épidermique
Stress
Je n’arrive plus à répondre à ce que l’on me demande. Je suis épuisé
Troubles compulsifs alimentaires
Ma relation avec l’autre ne m’apporte pas tout l’amour dont j’ai besoin. Je compense par l’aliment avec lequel j'entretiens une relation d’amour-haine.
Tableau 1 de l'auteur

Avec l’aide d’un bon thérapeute, chacun peut apprendre à tenir compte du message intérieur et changer quelque peu sa façon de vivre, d’entrer en relation avec l’autre et surtout sa relation avec lui-même.
En apprenant à s’écouter, la personne apprend peu-à-peu à mettre à l’unisson ses trois aspects intérieurs : corps, affect et esprit en fonction de ses rêves, désirs et aspirations profondes.




                                                                                     Jean-Christian Balmat