Introduction
Le cerveau humain est doté de nombreuses structures cérébrales
interconnectées qui constituent un système de détections des dangers pour
favoriser la survie de notre organisme. Psychologiquement, ce système génère le sentiment que l’on appelle peur et
met en action les comportements salutaires qui lui sont associés : fuite,
lutte et inhibition.
Pendant longtemps les thérapies naturelles ont affirmé pouvoir changer
des états d’angoisses chroniques, des états de stress post-traumatique et
autres états dus à des chocs émotionnels.
Aujourd’hui la science démontre qu’elles avaient raison en prouvant
scientifiquement que l’être humain intervient
sur sa plasticité synaptique en changeant sa façon de penser. Pour être plus
simple, l’être humain change les propriétés de son cerveau en changeant ses
émotions et ses pensées. C’est-à-dire qu’il devient réaliste d’affirmer que la
plupart des symptômes liés à la peur ou l’angoisse peuvent être traités à
condition d’appliquer une méthodologie appropriée.
Les forces en présences
Face à une situation subite et dangereuse, le cerveau peut fonctionner
selon deux schémas bien distincts :
1.
Première solution : le thalamus[1]
communique directement avec l’amygdale cérébrale[2]
en l’espace de quelques millisecondes. Ce
processus s’effectue sans aucun contrôle conscient de l’être humain. Avant
qu’il n’y ait la moindre réflexion ou sensation, les hormones de stress sont
libérées dans le sang. On peut considérer cette première solution comme une
route rapide mais imprécise. Cependant cette solution permet à l’être humain
« de se mettre à l’abri » sans même réfléchir Le néocortex
corrige par la suite en apaisant les réponses qui s'avèrent inappropriées.
2.
Deuxième solution : Le néocortex[3]
mis en alerte par des stimuli extérieurs issus d’un événement brutal, d’un
choc, active l’amygdale après un traitement complet de l’information, ce qui prend beaucoup plus de temps.
Cela explique pourquoi une série de chocs répétitifs peut engendrer un syndrome
de stress post-traumatique. On peut considérer cette deuxième solution comme
une route lente mais précise.
Les zones du cortex préfrontal qui prennent des décisions,
organisent notre travail, nous aident à penser, N'ONT AUCUN LIEN DIRECT AVEC
L'AMYGDALE.
Cela signifie que la
pensée ne peut contrôler l’émotion. Par contre l’amygdale possède beaucoup de connexions
avec le néocortex ce qui lui permet d’influencer notre pensée en la saturant ce
qui est susceptible de totalement changer cette dernière.
Les composantes cérébrales
L’amygdale
L’amygdale est en charge du stockage de nos souvenirs
émotionnels inconscients alors que l’hippocampe élabore les circonstances
(mémoire cognitive).
La fonction essentielle de l'amygdale est de décoder les
stimuli qui pourraient être menaçants pour l'organisme.
Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans
la reconnaissance et l’évaluation de la valence émotionnelle des stimuli
sensoriels, dans l’apprentissage associatif et dans les réponses
comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et
l'anxiété.
L'amygdale donne la dimension émotionnelle des expériences sensorielles
pertinentes pour l'organisme.
Elle fonctionne à l’image d’un système d’alerte tout en
détectant le plaisir.
Elle est responsable de la mémoire implicite.
C’est l’amygdale qui contrôle le comportement et les
changements physiologiques associés à la peur.
L’hypothalamus
L’hypothalamus est
en charge de l’homéostasie c’est-à-dire l’équilibre interne du corps. Il
régule la sécrétion de toutes les hormones du corps et dirige le fonctionnement
de la plupart des organes internes grâce au système nerveux dit autonome car il
échappe à la volonté gérée par le cortex frontal. Il assure toutes les
fonctions de survie : la faim, la soif, la reproduction, l’allaitement et
l’agressivité. L’hypothalamus est activé par le thalamus, relais obligé de tous
les systèmes des sens avant leur aboutissement au cortex où s’élaborent les
perceptions.
Le thalamus
Le thalamus (du
grec θάλαμος, chambre à coucher) est une structure anatomique paire de
substance grise cérébrale diencéphalique. Les deux thalamus sont situés de part
et d'autre du IIIème ventricule dont ils constituent les parois latérales.
Essentiellement, il
constitue le relais des voies de la sensibilité consciente, et particulièrement
des voies optiques. C'est également le centre de réflexes émotionnels,
c'est-à-dire pouvant se manifester sans que le cortex cérébral (système nerveux
de la volonté) intervienne.
Il reçoit les
informations sensitives et sensorielles provenant des autres centres nerveux et
les analyse avant de les transmettre au cortex cérébral.
L’hippocampe
Trois fonctions principales de l'hippocampe se sont dégagées
à travers la littérature de ces dernières décennies :
3.
la mémoire consciente
4.
la navigation spatiale
5.
l'inhibition du comportement
L'hippocampe est une structure du cerveau des mammifères. Il
appartient notamment au système limbique et joue un rôle central dans la
mémoire et la navigation spatiale.
L’hippocampe est spécialisé dans l’analyse non pas d’un seul
stimulus mais d’un ensemble de stimuli ou si vous préférez un contexte
environnemental.
On lui attribue également la particularité de ne pas
fonctionner de façon automatisée, c'est-à-dire que l'on ne peut prévoir comment
il va réagir à un stimulus donné.
Il est responsable la mémoire
explicite (consciente).
L'hippocampe est aussi particulièrement sensible à
l'encodage du contexte associé à une expérience aversive. C'est lui qui fait en
sorte que non seulement un stimulus peut devenir une source de peur
conditionnée, englobant tout le contexte de l’événement et non les stimuli
(dont est responsable l’amygdale) : dans le cas d’une attaque par exemple,
le souvenir du lieu d’agression est en lien avec l’hippocampe alors que les
stimuli spécifiques le sont avec l’amygdale.
L’hippocampe est responsable de la mémoire déclarative, qui
est la partie consciente de la mémoire.
Le
néocortex
Le néocortex est une zone du cerveau des mammifères qui
correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux. Il fait partie du
cortex cérébral.
Il est impliqué dans les fonctions cognitives dites
supérieures comme les perceptions sensorielles, les commandes motrices
volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou encore le langage.
Le néocortex est impliqué dans la perception (par les sens)
et dans la réaction (par l'appareil locomoteur).
Il est également le siège supposé de l'abstraction. Il est
également impliqué dans le processus de mémoire.
Il est responsable de la planification volontaire d'une
réponse émotionnelle adaptée à la situation (en opposition à une réponse rapide
et automatique de l’amygdale). Les connexions du cortex préfrontal à l'amygdale
permettent aussi d'exercer un certain contrôle conscient sur notre anxiété.
Toutefois, cette faculté peut en même
temps créer de l'anxiété en imaginant l'échec d'un scénario donné ou même la
présence de dangers inexistants (voir à ce sujet « la culture de la
peur » ci-dessous).
Il est le lieu de convergence des informations sensorielles,
de la mémoire explicite et des aires cérébrales responsables du mouvement.
Il est intéressant de noter que des lésions du cortex
orbito-frontal entraînent une série de modifications comportementales parmi
lesquelles on relève l’apparition de traits caractéristiques de la personnalité
antisociale : impulsivité, irresponsabilité, absence de conscience
sociale, manque d’empathie, investissement excessif dans la recherche des
plaisirs. Des expressions émotionnelles déconnectées du contexte social, des
émotions perturbées telles que euphorie, irritabilité, exubérance, sensibilité
excessive, sont également observées.
Le cortex sensoriel qui peut, par son pouvoir de
discrimination, corriger en apaisant les réponses qui s’avèrent inappropriées
(qui sont exagérées). Le cortex sensoriel transmet aussi des informations à l’hippocampe, et ce dernier
peut, grâce à ses connexions au cortex préfrontal, fournir à la mémoire de
travail des informations sur des relations en rapport avec le stimulus perçu
dans le contexte environnemental en cours, et sur les relations passées stockées
en mémoire explicite. Ainsi, par ses relations avec l’amygdale, il peut réguler
les réactions de peur.
Nucléus
accumbens
Le noyau accumbens, aussi connu sous le terme latin nucleus
accumbens septi (qui signifie noyau appuyé contre le septum), est un ensemble
de neurones situés à l'intérieur de la zone corticale prosencéphale. Il joue un
rôle important dans le système de récompense, le rire, le plaisir, l’accoutumance,
la dépendance, la peur et l'effet placebo.
L’accumbens est intimement lié au système de récompense.
Quelques hormones
et neurotransmetteurs importants
Neurotransmetteurs
Le glutamate et le
GABA (pour Gamma-Amino-Butirique-Acide) sont les deux principaux
neurotransmetteurs
assurant le fonctionnement synaptique
L'acide
γ-aminobutyrique ou en abrégé GABA, est le principal neurotransmetteur
inhibiteur du système nerveux central chez les mammifères.
Les effets
inhibiteurs du GABA servent à contrebalancer les effets excitateurs du
glutamate.
Pour résumer au maximum on peut dire que la production d’un
potentiel action (qui se manifeste au travers du geste ou de la parole en
réponse au stimulus) est dépendante de la relation entre le glutamate
excitateur et le GABA inhibiteur. Le glutamate déclenche un potentiel action en
franchissant la « barrière » formée par le GABA.
Sérotonine :
La sérotonine est présente dans le cerveau et dans le
système digestif.
Elle est impliquée dans la régulation de fonctions telles
que la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle
veille-sommeil, la douleur, l'anxiété ou le contrôle moteur.
Dopamine
La dopamine avec la noradrénaline et la sérotonine, jouent
un rôle modulateur final essentiel des sorties motrices et psychiques.
Le rôle de la dopamine a été clairement mis en évidence dans
l’action hédonique des drogues. Toutes les substances inductrices de plaisirs
artificiels, la nicotine, l’alcool, les dérivés de l’opium (l’héroïne, la
morphine), le cannabis, la cocaïne, l’amphétamine et son dérivé, l’ecstasy,
agissent sur le circuit mésocorticolimbique et déclenchent au niveau de
l’accumbens, la libération de dopamine, la molécule naturelle du plaisir.
Dans le système nerveux central, la dopamine joue un rôle
complexe et intervient dans diverses fonctions importantes, telles que le
comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les
récompenses, le sommeil ou la mémorisation.
Adrénaline
L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou
en vue d'une activité physique, entraînant une accélération du rythme
cardiaque, une augmentation de la vitesse des contractions du cœur, une hausse
de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles.
Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger.
Noradrénaline
La noradrénaline ou norépinephrine est un composé organique
qui joue le rôle d'hormone adrénergique et de neurotransmetteur. C'est une
catécholamine comme la dopamine ou l'adrénaline.
Elle est principalement libérée au niveau du tronc cérébral
et par les fibres nerveuses du système nerveux orthosympathique (ou
sympathique) et agit comme neurotransmetteur au niveau des organes effecteurs.
Elle joue un rôle dans l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et
l'apprentissage.
Elle est aussi libérée par les médullosurrénales et agit
comme hormone.
Le cortisol
Le cortisol est
une hormone stéroïdienne. Il augmente le niveau de sucre sanguin et autres
combustibles métaboliques tels les acides gras. Le cortisol aide aussi l’adrénaline
à augmenter la pression sanguine et, à court terme, nous fait nous sentir bien
ponctuellement (par exemple en cas d’examen où soudain, en plein stress, grâce
au cortisol vous parvenez à « aller à l’essentiel). De plus, le cortisol
interrompt la croissance, la digestion, l’inflammation et même la cicatrisation-
clairement des processus qui peuvent être effectués plus tard. Il inhibe également
la libido. La dernière étape du circuit est la rétroaction du cortisol au cerveau.
La plus grande densité de récepteur au cortisol est dans l’hippocampe, une
structure clé pour l’apprentissage et la mémoire, mais le cortisol agit aussi
sur l’amygdale, qui traite la peur et l’anxiété. L’effet net est d’activer
l’amygdale - pour permettre l’apprentissage d’informations reliées à la peur;
et de désactiver l’hippocampe - pour assurer que les ressources ne soient pas
gaspillées sur des aspects de l’apprentissage plus complexes mais non
nécessaires. Le cortisol est le jus de la concentration.
On peut donc conclure que les effets à long
terme du cortisol produit en excès créé une inhibition de l’hippocampe au
profit de l’amygdale. Ce qui correspond à une prédominance des réactions
instinctives au détriment des actions tempérés par la réflexion.
Ocytocine
L'ocytocine ou oxytocine est une hormone peptidique synthétisée par
l'hypothalamus et sécrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse).
Son nom signifie Accouchement rapide (« ocy » du grec ὠκύς, ôkus :
rapide et de « tocine » τόκος : accouchement).
Elle est effectivement impliquée lors de l'accouchement, mais elle
semble aussi par ailleurs favoriser, chez l'homme et la femme, les interactions
sociales amoureuses ou impliquant la coopération, l'altruisme, l'empathie,
l'attachement voire le sens du sacrifice pour autrui, même pour un tiers ne
faisant pas partie du groupe auquel on appartient.
Dans certaines situations, l'ocytocine pourrait aussi induire des
comportements radicaux, voire violents pour la défense du groupe, par exemple
face à un tiers refusant de coopérer. Elle deviendrait alors une source
d'agressivité défensive (et non offensive).
Selon la Neurobiologiste au Département de psychiatrie du
Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne, Ron Stoop,
l’ocytocine a la capacité d’enlever les blocages dus à la peur, tout en
permettant au corps de répondre à cette émotion par des réactions
physiologiques, comme les variations du rythme cardiaque. L’ocytocine
exercerait donc un effet modulateur qui, en quelque sorte, permettrait à
l’individu de se déterminer sur l’action à accomplir tout en lui permettant de
continuer à ressentir la peur.
Petit
exemple
Voici un petit
exemple qui vous permettra de mieux comprendre ce qui précède.
Admettons que vous
avez peur des serpents. Vous êtes en forêt avec un ami et marchez sur une
branche tordue, qui sous votre poids, se dresse en l’air. Vous faites un bond
en arrière.
Le stimulus visuel
a mis en action les réactions physiologiques de peur qui sont très
utiles pour agir sans délai face au danger. Ce stimulus visuel va aussi, après
son relais au thalamus, parvenir au cortex. Celui-ci, grâce à sa faculté d’analyse,
va se rendre compte quelques fractions de seconde plus tard que ce que vous
aviez pris pour un serpent n'était au fond qu'une branche. Votre cœur va alors
cesser de s'emballer et vous allez en être quitte pour une petite frousse…et
avoir été ridicule.
Si le cortex avait toutefois confirmé la présence d'un
serpent, vous auriez surement pris la poudre d’escampette avec toute la vigueur
que les modifications physiologiques enclenchées par l'amygdale permettent.
La voie rapide du thalamus à l'amygdale ne prend donc pas de
risque et nous alerte de tout ce qui semble représenter un danger. Le cortex
corrige par la suite en apaisant les réponses qui s'avèrent inappropriées.
C’est pourquoi d’un point de vue évolutif, ces deux voies
complémentaires ont pu se mettre en place. Les conséquences de prendre une
branche pour un serpent sont moindres, du point de vue de la survie, que de
prendre un serpent pour un simple branche.
Mais le cortex n'est pas le seul à venir ajouter son grain
de sel en précisant la nature de l'objet. L'hippocampe peut aussi intervenir en
nous renseignant sur le contexte.
Comprendre
Pour parler de ce sujet, il est important de préciser clairement les
différences entre les symptômes :
·
La peur est une émotion fréquente, naturelle et
garante de l’intégrité de la personne. Une peur qui se dérègle et s'emballe
peut être à l'origine de plusieurs troubles anxieux.
·
L’anxiété généralisée est une peur chronique sans
déclencheur[4]
particulier.
·
Les phobies sont des peurs spécifiques (araignées,
foules, espaces clos, etc.) poussées à l'extrême.
·
Les troubles obsessionnels compulsifs (ou TOC)
comportent souvent une peur excessive de quelque chose, comme des microbes, qui
pousse la personne à des rituels répétitifs pour s'assurer qu'elle ne rentrera
pas en contact avec ce qu'elle craint.
·
Les crises de panique impliquent le déclenchement
soudain de symptômes physiques de détresse souvent associés à la peur d'une
mort imminente.
·
Pour terminer, le stress post-traumatique survient
souvent lorsqu'une situation ou un stimulus rappelle à une personne un
événement traumatisant vécu longtemps auparavant mais qu’elle revit à nouveau.
Voyons en restant très simple quelques notions importantes :
·
Il y a une différence importante entre les peurs
conscientes et inconscientes qui sont traitées respectives par le circuit long
et le circuit court.
·
L'angoisse marque biologiquement nos peurs et
beaucoup de phobies nous sont transmises par nos parents ou le tissu social.
·
L’apprentissage d’un nouveau comportement renforce
la communication neuronale (plasticité synaptique). Si cet apprentissage est
répété, les gènes sécrètent des nouvelles protéines qui créent de nouvelles
connexions synaptiques.
·
La mémoire à long terme induit des modifications
anatomiques dans le cerveau.
On peut résumer l’être humain à un tout psychosomatique qui vit dans un
environnement qui agit sur lui et sur lequel il agit.
L’action de l’être humain lui permet de satisfaire à la recherche de
l'équilibre biologique, du bien-être, du plaisir. Son action n'a qu'un seul
but : maintenir la structure de l'organisme qui agit et travaille que pour
maintenir sa propre structure.
Sur le plan biologique, il existe quatre types de comportements
fondamentaux :
deux sont
innés :
1.
comportements de consommation : boire, manger,
copuler; ils répondent à un stimulus interne.
2.
comportements de lutte ou de fuite : ils
répondent à un stimulus externe.
deux sont acquis :
3.
l'un est celui de l'action récompensée ou
permettant d'éviter la punition et capable de renforcement[5].
4.
l'autre est un comportement d'inhibition résultant
de l'action punie et non récompensée.
C'est ainsi qu'un souvenir traumatique modifie le cerveau dans son
anatomie tout comme les psychothérapies spécifiques post-traumatique, ce qui
est maintenant visible grâce à l'imagerie cérébrale.
Cette imagerie a révolutionné la psychiatrie et les neurosciences avec
ce constat (qui vient valider les méthodes de correction de notre Adn dont il
est question dans nos formations) :
LES MOTS, LA PAROLE
peuvent modifier le fonctionnement de notre cerveau.
Jean-Christian Balmat
Depuis 1991, nous vous proposons :
[1] Le
thalamus (du grec θάλαμος, chambre à coucher) est une structure anatomique
paire de substance grise cérébrale diencéphalique. Les deux thalamus sont
situés de part et d'autre du IIIème ventricule dont ils constituent les parois
latérales. Situé en position intermédiaire entre cortex et tronc cérébral, le
thalamus a principalement une fonction de relais et d'intégration des
afférences sensitives et sensorielles et des efférences motrices, ainsi que de
régulation de la conscience, de la vigilance et du sommeil. Note extraite de Wikipédia
[2]
L'amygdale ou complexe amygdalien est un noyau pair situé dans la région
antéro-interne du lobe temporal au sein de l'uncus, en avant de l'hippocampe et
sous le cortex péri-amygdalien.
Elle fait partie du système limbique et est impliquée
dans la reconnaissance et l'évaluation de la valence émotionnelle des stimuli
sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses
comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et
l'anxiété. L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte et serait
également impliquée dans la détection du plaisir. Note extraite de Wikipédia
[3] Le
néocortex ou néopallium est une zone du cerveau des mammifères qui correspond à
la couche externe des hémisphères cérébraux. Il fait partie du cortex cérébral
(comprenant également l'archicortex (en) et le paléocortex, membres du système
limbique). Il est lui-même constitué de six couches distinctes, numérotées de I
à VI (VI étant la plus profonde et I la plus externe). Il est impliqué dans les
fonctions cognitives dites supérieures comme les perceptions sensorielles, les
commandes motrices volontaires, le raisonnement spatial, la conscience ou
encore le langage.
Le néocortex est impliqué dans la perception (par les
sens) et dans la réaction (par l'appareil locomoteur).
Il est également le siège supposé de l'abstraction (on
y distingue par exemple des zones impliquées dans la représentation spatiale et
dans le langage). Il est également impliqué dans le processus de mémoire.
On lui attribue également la particularité de ne pas
fonctionner de façon automatisée, c'est-à-dire que l'on ne peut prévoir comment
il va réagir à un stimulus donné. Note extraite de Wikipédia
[4] Un
déclencheur est la personne, l’animal ou l’objet qui génère la peur.
[5] Le
renforcement positif consiste à donner au sujet un stimulus agréable, c'est un
évènement qui augmente la fréquence d'apparition d'un comportement grâce à un
stimulus agréable. Le renforcement négatif consiste à supprimer un stimulus
désagréable ou douloureux, c'est un évènement qui augmente la fréquence
d'apparition d'un comportement grâce à un retrait ou à l'arrêt d'un stimulus
désagréable
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