mardi 30 septembre 2014

La relation à l'autre (article 4)

Ton congénère n’est jamais mauvais, seule son attitude l’est[1].


Sur notre route, il nous est constamment donné de nous retrouver confronté à des gens dont les attitudes sont insupportables. La première chose est de savoir que l'attitude est le fruit du moi inférieur, en aucun cas du véritable Soi.

Il est possible à certaines conditions de juger l'attitude de son congénère sans le juger en tant que personne, ou plutôt en tant qu'entité vivant l'expérience de l'incarnation.

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Nous pouvons le juger si nous le faisons avec nos qualités d'Âme et non nos émotions et nos états d'esprit passagers. Ce qui exclut bien sûr le « jugement d'enveloppe » superficiel ayant trait aux apparences, attitudes passagères et autres pulsions.

Juger d'une attitude en la séparant de celui par lequel elle se manifeste, nous permet de vivre en partie une expérience nouvelle ou d'en ancrer une acquise depuis peu.

Sans jugement, pas de décision. Sans décision, pas de mouvement manifesté. Dans certains cas, ne pas juger une attitude est très dangereux.

Prenons l'exemple d'un Homme témoin d'une agression. S'il refuse de juger parce qu'il n'est pas directement impliqué et qu'il n'intervient pas, la victime de l'agression peut être blessée ou pire, tuée. Par contre, juger permettra au témoin de rendre Justice, au sens propre, s'il prend la peine de juger la situation. Dans cet exemple, le témoin a sûrement à travailler son positionnement face à la violence : et plus tôt il statuera, plus tôt il sera débarrassé de cette dette.



                                                                                     Jean-Christian Balmat


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